lundi 27 mars 2017

Bulletin d'adhésion à l'association "Les Voiles de l'Immaculée"
(à copier et coller dans votre traitement de texte)


vendredi 24 mars 2017

Les besoins de l'association

Je suis honoré de me retrouver au cœur d’un tel projet, objet d’une attention particulière de la Sainte Vierge, qui me prend tel que je suis, (certainement le moins catho d’entre mes lecteurs et alentour, capitaine balourd et rebelle!), pour conduire sa barque autour du monde. Et honoré aussi de constater que notre folie suscite un peu d’intérêt! Car oui, c’est un projet fou, germé dans la tête d’inconscients qui se sont persuadés qu’un voilier pouvait voguer grâce à la providence. En quelques mots, il s’agit d’un pèlerinage autour du monde. Une vierge pèlerine à bord, à la rencontre des croyants, chrétiens mais pas que, Marie étant le passeport absolu de ce voyage. L’idée est de tourner une série de reportages à la manière de « j’irai dormir chez vous », d’Antoine de Maximy (voir sur youtube), en y ajoutant les dimensions spirituelles et maritimes, sous l’intitulé « je viens prier chez vous ». Nous nous sommes engagés à visiter ces lieux où des bénévoles œuvrent au service des plus pauvres, caméra au poing. Nous voulons montrer cette belle humanité tournée vers son créateur. Nous voulons montrer simplement, par quelques images, que par Marie, Dieu conduit les hommes vers un destin unique, une promesse de béatitude. Si nous pouvons filmer un peu d’Espérance, de Foi et de Charité, alors le voyage sera une réussite. Nous souhaitons pouvoir accueillir des passagers membres de l’association, qui viendront naviguer et témoigner avec nous le temps d’une escale. Nous distribuerons des médailles mariales, des chapelets, des images pieuses aux bateaux de rencontre.
Parlons de nos besoins et de ce que pourrait nous apporter la providence (pardon d’aborder un sujet si trivial). Le voilier est intégralement financé par un unique et généreux donateur, ce qui représente la plus grosse part du budget. Mais pour l’heure, même s’il est en parfait état et apte à prendre la mer, il n’ira pas loin. Il lui manque un peu de matériel pour devenir vraiment hauturier. Pour l’essentiel: une batterie de démarrage; un panneau solaire; un radeau de survie; un moteur d’annexe; (et même une nouvelle annexe, mais ce serait du luxe); un compas de relèvement; et comble du luxe, un téléphone satellitaire Iridium pour la sécurité et la facilité… Nous devons encore financer le matériel audio visuel, caméras go pro x 4, ordinateur embarqué. Et puis la première grosse intendance et la première année de fonctionnement dans l’Atlantique, part non négligeable. On peut chiffrer ces premières dépenses aux alentours de 10000€, à condition d’éviter les marinas et les ports, de ne pas avoir à rentrer urgemment en France, de limiter les dépenses pour le voilier. Pour cela, évidemment, l’idéal serait de trouver un sponsor, une entreprise dont le voilier porterait le logo en plus de celui de l’Immaculée. Je ne pense pas que Marie s’en offusquerait! Mais nous comptons surtout réunir un bon nombre d’adhérents dans l’association « les voiles de l’Immaculée ». Nous avons porté l’adhésion minimum à 30 euros. Il va sans dire que nos membres bienfaiteurs peuvent élever leur cotisation dans la limite de leurs capacités financières! Un radeau de survie cl2 6 places par exemple coûte 1250 euros et c’est non seulement indispensable, mais obligatoire mais pas question dans ce cas d’accueillir des équipiers! Depuis que le rôle de skipper m’est échu, je paye de ma poche moultes aller-retour en Angleterre, (car le voilier est encore à Plymouth), ce dont je n’ai absolument pas les moyens avec mes maigres droits d’auteur (je suis un pauvre écrivain), d’autant que ce n’était pas du tout prévu dans le budget de la famille. A pâques, nous ramenons le voilier à Brest et je me demande encore comment je vais financer cette première « petite » navigation, sachant qu’il va falloir mettre le bateau à l’eau (il est au sec pour le moment), investir dans quelques cartes de la Manche et du Four, dans la fameuse batterie de démarrage, dans un chargeur 12v/18v pour mon PC, dans un plein de gasoil et une première intendance, dans deux gilets auto-gonflants, dans deux billets Roscoff/Plymouth… On approche déjà les 500€ pour cette seule petite nav de 36 heures, et nous n’aurons pas encore le radeau de survie obligatoire. Voilà, désolé de cet étalage de besoins. Nous aimerions entamer le voyage en septembre 2017. Il faut donc rameuter un maximum d’équipiers à 30€, beaucoup à 50€, et quelques uns sans limite! Nous ressentons vraiment Marie derrière cette aventure. Elle veut boucler cette boucle. Jusque-là, je suis fasciné par l’enchaînement providentiel des événements. Moi, je n’y vais, je ne quitte le confort de ma maison auvergnate, mon épouse qui restera à terre, et la proximité du p Patrick que parce j’ai l’absolue certitude que ce projet vient d’Elle. Je suis aussi absolument convaincu qu’Elle aplanira toutes les difficultés, financières et autres, et que son voilier hissera les voiles en septembre. Mais humainement, je vous avoue me sentir un peu dépassé !  
Vous pouvez nous aider directement en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.donnerenligne.fr/les-voiles-de-l-immaculee/faire-un-don
Vous pouvez également adhérer à l’association, en faisant parvenir votre cotisation à l’ordre des "voiles de l’Immaculée", à Jean Noël, notre président à son adresse: Jean Noël René, les Aspes, 46500 Gramat.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que les voiles de l’Immaculée compte déjà une donatrice bienfaitrice. Merci à elle. Bien à vous et à la grâce de l’Immaculée, Régis

jeudi 2 mars 2017

Je viens prier chez vous, le tour du monde Marial



Une grande boucle Mariale qui vient comme une nécessité dans ce monde qui a soif de Dieu.
Notre Dame de Rocamadour en figure en proue.

Le projet reprend le concept des reportages documentaires d’Antoine de Maximy, « j’irai dormir chez vous », en y ajoutant les dimensions maritimes et chrétiennes. Sous l'intitulé « je viens prier chez vous », un voilier parcourt la planète à la rencontre des chrétiens du monde. Ce sera donc une série de reportages chrétiens, aventureux et inédits.
Le projet, simple et radical, consiste à accomplir un tour du monde à la rencontre des paroisses, en Afrique, en Amérique, dans les îles les plus reculées des Australes, en Indonésie.
A chaque rencontre, une prière commune, un reportage, des images, des articles, la distribution d’un lot de médailles mariales, de chapelets. Le transport de passagers, les donateurs étant privilégiés à bord, de prêtres. Évangélisation du milieu marin. Fret humanitaire. Messe à bord du voilier.
Savez-vous qu'en Afrique de l'ouest, musulmans et chrétiens vivent dans un grand respect mutuel. Il n'est pas rare qu'un musulman croisant un religieux catholique en habit, vienne embrasser son scapulaire.
Comment vivent les chrétiens aux Marquises ? Cela ne vous intéresse-t-il pas de le savoir ? Au cours de mes précédents périples maritimes, j'ai pu découvrir la vie de prière de villages reculés, comme à Tauata, où les activités de la vie courante s’arrêtent à 16h, que les villageois jouent au volley sur le terrain communal ou discutent sur un parvis. Parce qu’à 16h30, la cloche de l’église sonne et appelle chacun à s’y rendre pour la prière du soir ! Et croyez-moi, l’église est pleine, tous les jours que Dieu fait. Cela vous épate ? Il y a de quoi.
Je pars donc à la rencontre de ces gens qui prient, qui souvent, nous dépassent de loin dans l’attente du Sauveur; et je vous en témoigne par la lorgnette d'une caméra ; mais aussi par la tenue d'un blog et l'écriture d'un livre. 
régis

vidéo de présentation de l'aventure "je viens prier chez vous"


Le voilier Maris Stella



L’instrument de ce voyage sera un catamaran Wharram, un Naraï, voilier non ostentatoire, apte au large et à se faufiler dans toutes les baies où d’autres navires à quille ne rentreraient pas, à l’esthétique pure et tribale adaptée à ces îles.
Le Wharram, avec sa forme de pirogue double, peut aller à la rencontre des populations plus pauvres.
James Wharram est un concepteur de voiliers inspirés des pirogues polynésiennes, facilement constructibles en amateur à moindre frais. Ses catamarans se reconnaissent à coup sûr par leurs lignes classiques et épurées, leurs aspect radical, la proximité qu'ils permettent avec les éléments, la justesse de ton lorsqu'ils viennent mouiller dans des baies ignorées des circuits touristiques, où ne se trouvent que des embarcations traditionnelles locales.
Le regard de certaines populations peut être heurté par l'arrivée d'un yacht face à leur dénuement. Un Wharram efface immédiatement la distance qui peut opposer les peuples. Le choix d'un catamaran Wharram s'impose pour ce périple marial.
 
 

Notre Dame de Rocamadour, la Vierge des marins



La tradition veut que Zachée (St Luc 19,1-10)  soit venu se retirer à Rocamadour  dans une grotte. Dans sa solitude il a sculpté une statue de la vierge. Il se dit aussi que le Saint homme aurait ramené avec lui, d'Orient, une statue de couleur noire sculptée par St Luc l'évangéliste lui-même.

 
Il est attesté que dès le douzième siècle les pèlerins venaient à Rocamadour pour honorer la vierge noire. La bulle du pape Pascal II mentionne déjà en 1105 le culte à "La Bienheureuse Vierge Noire de Rocamadour".
Il s'agit d'une vierge en majesté d'environ 70 cm de haut. De couleur sombre elle aurait eu les mains et le visage recouverts de plaques d'argent. Le bois serait du chêne ou du Noyer. La statue apparaît en même temps que l'époque de la découverte du corps de Saint Amadour.
Le succès de Rocamadour vient surtout des miracles attribués non à Saint Amadour mais à la Vierge Noire. Depuis des siècles des millions de pèlerins vinrent tout au long de l’année.  En 1172, les bénédictins qui régentent la vie du sanctuaire rédigent le premier livre des miracles et y authentifient 126 guérisons attribuées à la Vierge.

 
Alors que Rocamadour se trouve en plein milieu des terres, la cité a établi un lien très fort avec la mer, ce qui en fait un "sanctuaire maritime".

 
Les villes de Camaret-sur-Mer et Rocamadour sont jumelées. Les liens tissés entre Rocamadour et Camaret remonteraient  en 1183, quand le curé de Camaret, venu en pèlerinage à Rocamadour, décide de créer à son retour en Bretagne une chapelle appelée elle-aussi "Notre-Dame de Rocamadour"  pour servir d´étape aux pèlerins nordiques qui allaient prier la vierge noire de Rocamadour et qui débarquaient à Camaret.
On vénère à Rocamadour depuis des siécles la statue mariale qui protège des naufrages en mer. Plusieurs maquettes de navires, Ex-Voto Marins, sont visibles dans la chapelle de Rocamadour. De nombreux marins attestèrent avoir prié Notre Dame de Rocamadour au plus fort de la tempête et avoir eu la vie sauve. La cloche nichée sous la voûte de la chapelle de Notre Dame de Rocamadour, dont le carillon n’est actionné par aucun mécanisme, ne s’ébranle  que pour signaler qu’à des milliers de lieues d’ici, un naufragé trouve le salut.
Il existe une association Rocamadour Yacth Club dont l' objet est la promotion et rayonnement international de Rocamadour, sanctuaire maritime ainsi que la constitution d’un fonds documentaire témoignant de l’histoire maritime liée au sanctuaire ; création d’évènements fraternels, solidaires et œcuméniques à caractère maritime.
 
Notre Dame de Rocamadour embarque sur le voilier Maris Stella au titre de Vierge des pèlerins, de Vierge pélerine et de Vierge des marins.