samedi 25 novembre 2017

Culatra Faro

Nous sommes toujours à Culatra, en Algarve. La nénette a repris l'avion hier matin après un séjour trop court avec nous. Nous sommes de nouveau seuls, Edgar et moi. Le bateau a été débarrassé de ses salissures, caréné et liston reverni. L'antenne VHF qui pendouillait en tête de mât depuis le golfe de Gascogne est remise en place. Nous guettons une fenêtre météo pour les Canaries. Mais ce ne sera pas avant la semaine prochaine. Pour le moment, une petite dépression nous amène un vent de sud peu propice au départ.
Nous continuons à distribuer des médailles et image de ND de Rocamadour. Les femmes du village viennent au pied du bateau à marée basse nous réclamer une nouvelle médaille pour le bateau de leur mari, celui de leur frère, la maison de leur cousine. Le stock diminue! Marie se répand

vendredi 17 novembre 2017

Le 17 novembre 2017

Le Fetia no te Moana est ancré dans 1 mètre d'eau sous le vent de l'île de Culatra, au sud du Portugal, une sorte de cote d'azur locale.


C'est un endroit magnifique, à l'eau claire et (presque) chaude pour la saison. Même le capitaine s'y baigne! C'est aussi un lieu privilégié et traditionnel pour les Wharram, famille à laquelle appartient notre navire. Il y en a sept ou huit autour de nous, plus ou moins en bon état, plus ou moins en partance, plutôt moins que plus d'ailleurs. Notre Wharram attire les regards, il est particulièrement beau et mieux conçu que les autres. Mais ce séjour idyllique n'est pas de tout repos, puisque l'équipage profite des dernières marées pour caréner. Pour les non-spécialistes, une explication s'impose. La peinture sous-marine date de l'Angleterre et était de qualité normes européennes, c'est à dire, nulle. Une coque de navire se couvre d'algues et de coquillages, et il convient de la nettoyer régulièrement, et surtout, de la repeindre. Pour nous, il était plus que temps, d'autant qu'en quittant le continent après cette longue virée portugaise, et en nous dirigeant enfin vers les Canaries, les marées et les plage à échouage seront de l'histoire ancienne. Dans l'Atlantique, jusqu'au bassin antillais, plus de grandes marées. La seule solution pour caréner sera alors de payer un grutage, et de louer un bout de terre-plein dans une marina. C'est donc notre dernier carénage "libre" avant longtemps.
Nous profitons de l'escale pour évangéliser en douceur, par la distribution d'images et de médailles de ND de Rocamadour. Dimanche, à 15h30, il y aura la messe dans la chapelle du petit village de pêcheurs, nous espérons sortir Marie à cette occasion et sommes certains qu'on lui fera bon accueil. La communication n'est pas évidente car il nous faut courir pour avoir un peu d'internet, mais nous essaierons de rendre compte de l'évènement en photo.

mardi 7 novembre 2017

Le mot du capitaine, 7 novembre 2017

Alors qu'il commence à neiger en Auvergne (chez nous), nous poursuivons notre descente lente et ensoleillée le long des côtes portugaises. Ici, la descente du Tage et la partie moderne de Lisbonne.

Depuis hier, nous sommes ancrés dans le port de Sines. L'eau est un peu froide pour moi, d'autant que j'ai passé la matinée à nettoyer la coque, couverte de longues algues attrapées sur le Tage. Mais la Nénette et Edgar en profitent avant la messe de 17 h.

Nous projetons de descendre jusqu'à Faro.

vendredi 3 novembre 2017


La vidéo des étapes de Compostelle, et de Fatima. 
Le navire est au mouillage dans les environs de Lisbonne, l'équipage étant réuni au complet pour quelques jours de retrouvailles...
Vous l'avez constaté, il ne s'agit pas d'une croisière de luxe mais bien d'un pèlerinage dans la simplicité au service de Marie.
Cela étant dit le navire a des frais d'entretien réguliers et le Bon Dieu n'a pas encore fait pousser la manne pour nourrir l'équipage. Il compte sur vous (et nous aussi !)
Merci à tous les soutiens qui permettent déjà à Marie de faire son pèlerinage mondial par la mer. Sachez que nous sommes toujours à la recherche d'une trentaine de personnes qui participeraient à hauteur de 10 € (ou plus) par mois pendant les trois ans et qui permettraient une petite sérénité financière, des matériels indispensables étant encore à acheter avant la transat (GPS, Pilote automatique ?). Peut-être connaissez-vous de telles personnes autour de vous ?
Merci aussi aux amis qui se sont engagés pour soutenir l'équipage par une prière régulière. D'autres personnes peuvent se rajouter si elles le désirent, il suffit d'entrer en contact par mail avec moi.
A bientôt,
Jean Noël