vendredi 24 mars 2017

Les besoins de l'association

Je suis honoré de me retrouver au cœur d’un tel projet, objet d’une attention particulière de la Sainte Vierge, qui me prend tel que je suis, (certainement le moins catho d’entre mes lecteurs et alentour, capitaine balourd et rebelle!), pour conduire sa barque autour du monde. Et honoré aussi de constater que notre folie suscite un peu d’intérêt! Car oui, c’est un projet fou, germé dans la tête d’inconscients qui se sont persuadés qu’un voilier pouvait voguer grâce à la providence. En quelques mots, il s’agit d’un pèlerinage autour du monde. Une vierge pèlerine à bord, à la rencontre des croyants, chrétiens mais pas que, Marie étant le passeport absolu de ce voyage. L’idée est de tourner une série de reportages à la manière de « j’irai dormir chez vous », d’Antoine de Maximy (voir sur youtube), en y ajoutant les dimensions spirituelles et maritimes, sous l’intitulé « je viens prier chez vous ». Nous nous sommes engagés à visiter ces lieux où des bénévoles œuvrent au service des plus pauvres, caméra au poing. Nous voulons montrer cette belle humanité tournée vers son créateur. Nous voulons montrer simplement, par quelques images, que par Marie, Dieu conduit les hommes vers un destin unique, une promesse de béatitude. Si nous pouvons filmer un peu d’Espérance, de Foi et de Charité, alors le voyage sera une réussite. Nous souhaitons pouvoir accueillir des passagers membres de l’association, qui viendront naviguer et témoigner avec nous le temps d’une escale. Nous distribuerons des médailles mariales, des chapelets, des images pieuses aux bateaux de rencontre.
Parlons de nos besoins et de ce que pourrait nous apporter la providence (pardon d’aborder un sujet si trivial). Le voilier est intégralement financé par un unique et généreux donateur, ce qui représente la plus grosse part du budget. Mais pour l’heure, même s’il est en parfait état et apte à prendre la mer, il n’ira pas loin. Il lui manque un peu de matériel pour devenir vraiment hauturier. Pour l’essentiel: une batterie de démarrage; un panneau solaire; un radeau de survie; un moteur d’annexe; (et même une nouvelle annexe, mais ce serait du luxe); un compas de relèvement; et comble du luxe, un téléphone satellitaire Iridium pour la sécurité et la facilité… Nous devons encore financer le matériel audio visuel, caméras go pro x 4, ordinateur embarqué. Et puis la première grosse intendance et la première année de fonctionnement dans l’Atlantique, part non négligeable. On peut chiffrer ces premières dépenses aux alentours de 10000€, à condition d’éviter les marinas et les ports, de ne pas avoir à rentrer urgemment en France, de limiter les dépenses pour le voilier. Pour cela, évidemment, l’idéal serait de trouver un sponsor, une entreprise dont le voilier porterait le logo en plus de celui de l’Immaculée. Je ne pense pas que Marie s’en offusquerait! Mais nous comptons surtout réunir un bon nombre d’adhérents dans l’association « les voiles de l’Immaculée ». Nous avons porté l’adhésion minimum à 30 euros. Il va sans dire que nos membres bienfaiteurs peuvent élever leur cotisation dans la limite de leurs capacités financières! Un radeau de survie cl2 6 places par exemple coûte 1250 euros et c’est non seulement indispensable, mais obligatoire mais pas question dans ce cas d’accueillir des équipiers! Depuis que le rôle de skipper m’est échu, je paye de ma poche moultes aller-retour en Angleterre, (car le voilier est encore à Plymouth), ce dont je n’ai absolument pas les moyens avec mes maigres droits d’auteur (je suis un pauvre écrivain), d’autant que ce n’était pas du tout prévu dans le budget de la famille. A pâques, nous ramenons le voilier à Brest et je me demande encore comment je vais financer cette première « petite » navigation, sachant qu’il va falloir mettre le bateau à l’eau (il est au sec pour le moment), investir dans quelques cartes de la Manche et du Four, dans la fameuse batterie de démarrage, dans un chargeur 12v/18v pour mon PC, dans un plein de gasoil et une première intendance, dans deux gilets auto-gonflants, dans deux billets Roscoff/Plymouth… On approche déjà les 500€ pour cette seule petite nav de 36 heures, et nous n’aurons pas encore le radeau de survie obligatoire. Voilà, désolé de cet étalage de besoins. Nous aimerions entamer le voyage en septembre 2017. Il faut donc rameuter un maximum d’équipiers à 30€, beaucoup à 50€, et quelques uns sans limite! Nous ressentons vraiment Marie derrière cette aventure. Elle veut boucler cette boucle. Jusque-là, je suis fasciné par l’enchaînement providentiel des événements. Moi, je n’y vais, je ne quitte le confort de ma maison auvergnate, mon épouse qui restera à terre, et la proximité du p Patrick que parce j’ai l’absolue certitude que ce projet vient d’Elle. Je suis aussi absolument convaincu qu’Elle aplanira toutes les difficultés, financières et autres, et que son voilier hissera les voiles en septembre. Mais humainement, je vous avoue me sentir un peu dépassé !  
Vous pouvez nous aider directement en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.donnerenligne.fr/les-voiles-de-l-immaculee/faire-un-don
Vous pouvez également adhérer à l’association, en faisant parvenir votre cotisation à l’ordre des "voiles de l’Immaculée", à Jean Noël, notre président à son adresse: Jean Noël René, les Aspes, 46500 Gramat.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que les voiles de l’Immaculée compte déjà une donatrice bienfaitrice. Merci à elle. Bien à vous et à la grâce de l’Immaculée, Régis

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