Chers amis et adhérents, Edgar et moi sommes, depuis quelques jours à Las Palmas, point de départ traditionnel de la grande transat, c'est à dire celle qui profite de l'alizé nord/est et conduit aux Caraïbes par 3000 mn, soit environs 5500 km, de traversée océanique. Pour une telle distance, il convient de bien préparer le bateau. Nous procédons ici à tous les ajustements que les milles déjà parcourus ont permis de mettre à jour. Par exemple, nous changeons quelques ridoirs ( pièces métalliques qui tiennent les câbles de haubans); nous révisons tous les bouts et cordages; nous changeons une vanne; nous révisons le moteur principal et réparons celui de l'annexe (en panne depuis le Portugal); nous travaillons sur les voiles; nous augmentons l'autonomie électrique; nous nous assurons une autonomie en eau douce... Chaque jour, un nouveau post s'ajoute à la liste. Ce n'est pas à 1500mn des côtes, dans un alizé de force 5, qu'on peut se permettre d'avoir été négligeant dans la préparation.
Tous les jours, la routine de l'école à bord se poursuit. Pas de vacances particulières pour Edgar qui n'est pas à plaindre, disposant d'un peu plus de temps libre que la moyenne des enfants de son âge.
Nous allons à la messe dès que nous le pouvons, le soir vers 19h. Nous célèbrerons Noël dans l'une des églises proches du port.
Gaétan, membre de l'association, nous rejoint le 6 janvier et traversera l'Atlantique avec nous. C'est un grand moment pour le Fetia no te Moana, qui reçoit ainsi son troisième équipier. Si l'on peut compter la nénette comme une équipière!
Continuez de nous soutenir dans la prière.
Joyeux Noël à tous,
Régis
Une aventure inédite, un pèlerinage autour du monde, avec Notre Dame de Rocamadour en figure de proue, des caméras pour témoigner de nos rencontres autour de la vierge des pèlerins et des naufragés
vendredi 22 décembre 2017
jeudi 7 décembre 2017
Le Fétia No Té Moana est bien arrivé à La graciosa
La descente depuis Culatra au Portugal s'est effectuée dans un vent de nord soutenu ayant permis des pointes à 20 nœuds. 539 miles parcourus, le tout en moins de 5 jours. Pas mal de cargos rencontrés, le Merveille (détecteur de radars) a été bien utile.
A Culatra Régis et Edgar ont distribué leurs dernières médailles de ND de Rocamadour et fait aussi de belles rencontres, très intenses autour de l'Immaculée sur les bateaux voisins qui légitimeraient à elles seules ce voyage.
Régis n'ayant pas de réseau wifi, il ne pourra nous faire un compte rendu plus étendu que d'ici une quinzaine de jours.
Jean Noël
La descente depuis Culatra au Portugal s'est effectuée dans un vent de nord soutenu ayant permis des pointes à 20 nœuds. 539 miles parcourus, le tout en moins de 5 jours. Pas mal de cargos rencontrés, le Merveille (détecteur de radars) a été bien utile.
A Culatra Régis et Edgar ont distribué leurs dernières médailles de ND de Rocamadour et fait aussi de belles rencontres, très intenses autour de l'Immaculée sur les bateaux voisins qui légitimeraient à elles seules ce voyage.
Régis n'ayant pas de réseau wifi, il ne pourra nous faire un compte rendu plus étendu que d'ici une quinzaine de jours.
Jean Noël
samedi 25 novembre 2017
Culatra Faro
Nous sommes toujours à Culatra, en Algarve. La nénette a repris l'avion hier matin après un séjour trop court avec nous. Nous sommes de nouveau seuls, Edgar et moi. Le bateau a été débarrassé de ses salissures, caréné et liston reverni. L'antenne VHF qui pendouillait en tête de mât depuis le golfe de Gascogne est remise en place. Nous guettons une fenêtre météo pour les Canaries. Mais ce ne sera pas avant la semaine prochaine. Pour le moment, une petite dépression nous amène un vent de sud peu propice au départ.
Nous continuons à distribuer des médailles et image de ND de Rocamadour. Les femmes du village viennent au pied du bateau à marée basse nous réclamer une nouvelle médaille pour le bateau de leur mari, celui de leur frère, la maison de leur cousine. Le stock diminue! Marie se répand
Nous continuons à distribuer des médailles et image de ND de Rocamadour. Les femmes du village viennent au pied du bateau à marée basse nous réclamer une nouvelle médaille pour le bateau de leur mari, celui de leur frère, la maison de leur cousine. Le stock diminue! Marie se répand
vendredi 17 novembre 2017
Le 17 novembre 2017
Le Fetia no te Moana est ancré dans 1 mètre d'eau sous le vent de l'île de Culatra, au sud du Portugal, une sorte de cote d'azur locale.
C'est un endroit magnifique, à l'eau claire et (presque) chaude pour la saison. Même le capitaine s'y baigne! C'est aussi un lieu privilégié et traditionnel pour les Wharram, famille à laquelle appartient notre navire. Il y en a sept ou huit autour de nous, plus ou moins en bon état, plus ou moins en partance, plutôt moins que plus d'ailleurs. Notre Wharram attire les regards, il est particulièrement beau et mieux conçu que les autres. Mais ce séjour idyllique n'est pas de tout repos, puisque l'équipage profite des dernières marées pour caréner. Pour les non-spécialistes, une explication s'impose. La peinture sous-marine date de l'Angleterre et était de qualité normes européennes, c'est à dire, nulle. Une coque de navire se couvre d'algues et de coquillages, et il convient de la nettoyer régulièrement, et surtout, de la repeindre. Pour nous, il était plus que temps, d'autant qu'en quittant le continent après cette longue virée portugaise, et en nous dirigeant enfin vers les Canaries, les marées et les plage à échouage seront de l'histoire ancienne. Dans l'Atlantique, jusqu'au bassin antillais, plus de grandes marées. La seule solution pour caréner sera alors de payer un grutage, et de louer un bout de terre-plein dans une marina. C'est donc notre dernier carénage "libre" avant longtemps.
Nous profitons de l'escale pour évangéliser en douceur, par la distribution d'images et de médailles de ND de Rocamadour. Dimanche, à 15h30, il y aura la messe dans la chapelle du petit village de pêcheurs, nous espérons sortir Marie à cette occasion et sommes certains qu'on lui fera bon accueil. La communication n'est pas évidente car il nous faut courir pour avoir un peu d'internet, mais nous essaierons de rendre compte de l'évènement en photo.
C'est un endroit magnifique, à l'eau claire et (presque) chaude pour la saison. Même le capitaine s'y baigne! C'est aussi un lieu privilégié et traditionnel pour les Wharram, famille à laquelle appartient notre navire. Il y en a sept ou huit autour de nous, plus ou moins en bon état, plus ou moins en partance, plutôt moins que plus d'ailleurs. Notre Wharram attire les regards, il est particulièrement beau et mieux conçu que les autres. Mais ce séjour idyllique n'est pas de tout repos, puisque l'équipage profite des dernières marées pour caréner. Pour les non-spécialistes, une explication s'impose. La peinture sous-marine date de l'Angleterre et était de qualité normes européennes, c'est à dire, nulle. Une coque de navire se couvre d'algues et de coquillages, et il convient de la nettoyer régulièrement, et surtout, de la repeindre. Pour nous, il était plus que temps, d'autant qu'en quittant le continent après cette longue virée portugaise, et en nous dirigeant enfin vers les Canaries, les marées et les plage à échouage seront de l'histoire ancienne. Dans l'Atlantique, jusqu'au bassin antillais, plus de grandes marées. La seule solution pour caréner sera alors de payer un grutage, et de louer un bout de terre-plein dans une marina. C'est donc notre dernier carénage "libre" avant longtemps.
Nous profitons de l'escale pour évangéliser en douceur, par la distribution d'images et de médailles de ND de Rocamadour. Dimanche, à 15h30, il y aura la messe dans la chapelle du petit village de pêcheurs, nous espérons sortir Marie à cette occasion et sommes certains qu'on lui fera bon accueil. La communication n'est pas évidente car il nous faut courir pour avoir un peu d'internet, mais nous essaierons de rendre compte de l'évènement en photo.
mardi 7 novembre 2017
Le mot du capitaine, 7 novembre 2017
Alors qu'il commence à neiger en Auvergne (chez nous), nous poursuivons notre descente lente et ensoleillée le long des côtes portugaises. Ici, la descente du Tage et la partie moderne de Lisbonne.
Depuis hier, nous sommes ancrés dans le port de Sines. L'eau est un peu froide pour moi, d'autant que j'ai passé la matinée à nettoyer la coque, couverte de longues algues attrapées sur le Tage. Mais la Nénette et Edgar en profitent avant la messe de 17 h.
Nous projetons de descendre jusqu'à Faro.
Depuis hier, nous sommes ancrés dans le port de Sines. L'eau est un peu froide pour moi, d'autant que j'ai passé la matinée à nettoyer la coque, couverte de longues algues attrapées sur le Tage. Mais la Nénette et Edgar en profitent avant la messe de 17 h.
Nous projetons de descendre jusqu'à Faro.
vendredi 3 novembre 2017
La vidéo des étapes de Compostelle, et de Fatima.
Le navire est au mouillage dans les environs de Lisbonne, l'équipage étant réuni au complet pour quelques jours de retrouvailles...
Vous l'avez constaté, il ne s'agit pas d'une croisière de luxe mais bien d'un pèlerinage dans la simplicité au service de Marie.
Cela étant dit le navire a des frais d'entretien réguliers et le Bon Dieu n'a pas encore fait pousser la manne pour nourrir l'équipage. Il compte sur vous (et nous aussi !)
Merci à tous les soutiens qui permettent déjà à Marie de faire son pèlerinage mondial par la mer. Sachez que nous sommes toujours à la recherche d'une trentaine de personnes qui participeraient à hauteur de 10 € (ou plus) par mois pendant les trois ans et qui permettraient une petite sérénité financière, des matériels indispensables étant encore à acheter avant la transat (GPS, Pilote automatique ?). Peut-être connaissez-vous de telles personnes autour de vous ?
Merci aussi aux amis qui se sont engagés pour soutenir l'équipage par une prière régulière. D'autres personnes peuvent se rajouter si elles le désirent, il suffit d'entrer en contact par mail avec moi.
A bientôt,
Jean Noël
vendredi 27 octobre 2017
Le mot du capitaine, 27 octobre 2017
Il y a deux semaines, disparaissait le skipper de la Belle Angèle. Une des raisons de ce drame, la houle forte issue de la dépression Irlandaise. Paix à son âme. La houle n'épargne pas non plus les côtes portugaises. Nous quittons Peniche vers Lisbonne dans une mer houleuse et un petit vent de nord qui s'affirme à l'arrivée sur Cascais à la tombée du jour. Cette baie est barrée par des vagues qui effraieraient le plus téméraire des surfeurs, énormes et infranchissables. Nous décidons donc de poursuivre dans la nuit vers l'entrée du Tage. Heureusement que je connais un peu ces parages, car une autre barre de vagues attend les navires imprudents sur la gauche du chenal, invisible dans le noir, masquée par les lumières de la côte. Par temps de houle, pour entrer sur Lisbonne en sécurité, il faut impérativement arriver à la première bouée rouge et respecter l'alignement. Nous entrons donc dans le chenal avec une vague géante sur notre gauche. Pas le droit à l'erreur avec notre petit bateau! Mais après, nous connaissons la magie d'une remontée du Tage nocturne, sous voiles. Nous rangeons Lisbonne et ses lumières à 8 nœuds (multiplier par 1,8). Puis nous remontons le fleuve vers les petits bras plus paisibles. Enfin, vers deux heures, nous mouillons en eau calme et très peu profonde devant Povoa de santa Iria, une ville de banlieue aux immeubles dortoirs peu engageants. Nous aurons pour débarquer un appontement de pêcheurs où nous distribuons des images de ND de Rocamadour. Non loin, nous sautons dans un train de banlieue et partons visiter la grande ville blanche aux sept collines. Edgar s'y use les pieds de rues en ruelles et admire chaque bâtiment, du gisant de Vasco de Gama à la cathédrale. Lisbonne est avec Rome, une de mes villes préférées, chaleureuse, vivante, lumineuse. Il fait bon y musarder, s'y attarder, s'y dépayser.
Grande nouvelle, Bernadette nous rejoint pour 15 jours à partir du 2 novembre. Nous l'attendons dans ce mouillage paisible.
Par deux fois nous avons tenté d'assister à la messe de 19h, par deux fois nous nous sommes cassés les dents sur une église de Povoa fermée. Espérons que ce soir nous aurons plus de chance!
Grande nouvelle, Bernadette nous rejoint pour 15 jours à partir du 2 novembre. Nous l'attendons dans ce mouillage paisible.
Par deux fois nous avons tenté d'assister à la messe de 19h, par deux fois nous nous sommes cassés les dents sur une église de Povoa fermée. Espérons que ce soir nous aurons plus de chance!
mercredi 18 octobre 2017
Peniche
Nous attendons à Peniche une météo favorable, soit pour juste descendre au sud du Portugal, soit pour filer vers les Canaries. En attendant, Marie débarque à Peniche. Elle est actuellement sur un piedestal dans l'église de cette petite ville et sera à l'honneur jusqu'à ce soir, lors de la messe. La caméra sera présente pour rendre compte de ce moment.
Quelques petits événement émaillent nos journées, tous à mettre sur le compte de ND. Par exemple, hier, comme il faisait soleil et que nous avions déjà débarqué dans la matinée avec le panier à provision, nous décidons de débarquer notre passagère vers 14h30. A ce moment, l'horizon se barre de gros nuages noirs, le vent se lève, la pluie s'abat et tout débarquement dans notre petite annexe devient périlleux. Marie n'avait manifestement aucune intention de visiter Peniche à l'heure que nous avions décidé pour Elle! Aujourd'hui, elle est au centre d'une de ces belles églises portugaises, entourée de saintes femmes que nous n'aurions sans doute pas rencontrées la veille.
Laissons nous guider par Elle.
Quelques petits événement émaillent nos journées, tous à mettre sur le compte de ND. Par exemple, hier, comme il faisait soleil et que nous avions déjà débarqué dans la matinée avec le panier à provision, nous décidons de débarquer notre passagère vers 14h30. A ce moment, l'horizon se barre de gros nuages noirs, le vent se lève, la pluie s'abat et tout débarquement dans notre petite annexe devient périlleux. Marie n'avait manifestement aucune intention de visiter Peniche à l'heure que nous avions décidé pour Elle! Aujourd'hui, elle est au centre d'une de ces belles églises portugaises, entourée de saintes femmes que nous n'aurions sans doute pas rencontrées la veille.
Laissons nous guider par Elle.
dimanche 15 octobre 2017
Il nous fallait nous abriter de la queue de l'ouragan Ophelia qui nous atteindra ce soir. Nous avons ancré le Fetia no te Moana dans la baie de Saint Martinho do Porto. Toute une aventure, puisque l'entrée dans cette baie fermée se fait au surf entre les rouleaux.
Une vue de la baie par temps calme et non houleux, ce qui n'était pas le cas hier.
Messe dominicale à la paroisse saint Martinho, décorée comme il se doit d'une fresque montrant saint Martin coupant son manteau.
Demain, retour du grand calme qui est notre lot quotidien depuis Muxia. J'espère que la sortie de la baie sera moins mouvementée que l'entrée!
Une vue de la baie par temps calme et non houleux, ce qui n'était pas le cas hier.
Messe dominicale à la paroisse saint Martinho, décorée comme il se doit d'une fresque montrant saint Martin coupant son manteau.
Demain, retour du grand calme qui est notre lot quotidien depuis Muxia. J'espère que la sortie de la baie sera moins mouvementée que l'entrée!
vendredi 13 octobre 2017
Merveilleux Portugal
Le vent faible nous offre de prendre notre temps au Portugal. Nous allons de rivières en rivières, de ports en ports, de villes en villes.
Le p Vincent Lautram
L'équipage du Fetia no te Moana apprend avec consternation l'éviction du père Vincent Lautram de ses fonctions de curé des Sables d'Olonne. Pour rappel, le père Lautram nous a remis la Vierge de Rocamadour et envoyés en mission pour un pèlerinage de 3 ans autour du monde. Il ne fait aucun doute que le motif de mauvaise gestion, invoqué par l'évêché, justifie cette incroyable décision. Il ne serait pas venu à l'esprit de l'évêque et de ses conseillers de virer cet excellent prêtre pour le motif qu'il est vraiment catholique, qu'il aime Marie, qu'il soulève des montagnes par sa foi et son dynamisme; n'est-ce pas? Cela serait trop indigne et relèverait d'une mesquinerie incompatible avec l'état d'évêque.
Qu'en est-il alors de notre mission? Les nouveaux responsables de la paroisse des Sables souhaitent-il le retour de Marie? Il faudra une réponse claire à cette troublante question.
On peut tout de même constater, et regretter, que le critère qualifiant d'un curé de paroisse aujourd'hui soit un diplôme de gestion. Le curé d'Ars pleure!
Qu'en est-il alors de notre mission? Les nouveaux responsables de la paroisse des Sables souhaitent-il le retour de Marie? Il faudra une réponse claire à cette troublante question.
On peut tout de même constater, et regretter, que le critère qualifiant d'un curé de paroisse aujourd'hui soit un diplôme de gestion. Le curé d'Ars pleure!
mercredi 11 octobre 2017
le mot du capitaine, mercredi 11 octobre
Le Fetia no te Moana et son équipage descendent doucement les côtes
portugaises. Au menu, les nombreuses et très belles rias, de Vila do
Conde à Lisbon. Avant hier nous marchions dans les rues de Porto.
Aujourd'hui, jour de relâche a S Jacinto, car la brume vient juste de se lever. Tel est notre menu quotidien: brume (hier en arrivant près de l'entrée
de la ria do Aveiro, c'était dense, on y voyait rien du tout) et (très)
peu de vent. Or notre voilier n'aime pas du tout avancer au moteur. Donc
patience... A bord, école le matin pour le mousse, repas, entretien,
navigation, chapelet.
Le soir, Edgar et moi entendons des pas sur le pont. Lorsque nous sommes couchés, nul doute que saint Joseph inspecte le voilier et s'assure que Marie navigue en sécurité.
Amitié à tous.
régis
Le soir, Edgar et moi entendons des pas sur le pont. Lorsque nous sommes couchés, nul doute que saint Joseph inspecte le voilier et s'assure que Marie navigue en sécurité.
Amitié à tous.
régis
Le Fétia No Te Moana dans le brouillard
lundi 2 octobre 2017
Le mot du capitaine, lundi 2 octobre
Le Fetia no te Moana est mouillé en rade de Vigo, plus précisément en baie de Moana. Cela ne s'invente pas! Nous avons passé ces derniers jours à tenter de réparer le pilote. Le spécialiste nous annonçait une facture de 2000€. "Il est foutu sauf le vérin..." Merci au revoir. Un autre spécialiste Raymarine, la marque de l'engin, contacté par ma tendre épouse de France, avait soutenu mordicus qu'il était impossible de mixer les pièces de différents pilotes. Le pilote en panne est un A6000, un engin puissant qui aurait dû tenir 3 ans. A bord il y avait un stock de pièce de A2000, de A3000 et autres. A première vue, c'est sûr que la connectique de ces différents engins de la même marque paraissait incompatible. Mais c'était mal connaître l’opiniâtreté de votre serviteur et de Jean Noël. Après avoir dépouillé le cul électronique du A2000, nous l'avons branché au vérin du A6000. Il restait un fil, une excitation sous résistance, finalement branchée en direct; et ça marche! Bon d'accord, l'électronique du 2000 est sous dimensionnée pour la puissance du vérin du 6000. Ça tiendra ce que ça tiendra. Nous ne pouvons continuer en hauturier sans un pilote fiable. Nous partons demain pour le sud, sous la protection de Marie. Tant que nous descendons la côte, pas de problème, le capitaine peut barrer en cas de nouvelle avarie du pilote meshomisé. Si vous connaissez quelqu'un qui a un pilote en trop ou quelques actions à vendre...
Marie a débarqué à la messe dominicale du Moana, mais cette fois, elle est restée dans son sac, le curé s'étant montré tiède.
Amitié à vous, en Elle!
Marie a débarqué à la messe dominicale du Moana, mais cette fois, elle est restée dans son sac, le curé s'étant montré tiède.
Amitié à vous, en Elle!
dimanche 24 septembre 2017
Messe à Notre Dame de.la Barca à Muxia. La Vierge de Rocamadour mise à l'honneur dans ce sanctuaire marial. Une ferveur populaire très touchante dans ce dernier sanctuaire avant le Cap Finistère. Dans ce lieu de graces, Marie est apparue à Saint Jacques pour le réconforter...Des ex votos de bateaux rappellent des sauvetages en mer miraculeux. On comprend mieux pourquoi la Vierge de Rocamadour a souhaité y faire une halte....
Jean Noël
Jean Noël
samedi 23 septembre 2017
Le mot du capitaine
Jeudi,
l'équipage du Fetia no te Moana était à Compostelle, pour le vrai
départ du tour du monde. Le voilier nous attendait dans la baie
tranquille de Cedeira. Hier vendredi, le vent d'est nous a permis de
longer la cote espagnole à bonne allure, pour en finir avec ce dégolfage
mouvementé. Nous sommes ce samedi à Muxia, dans un petit port juste
avant le cap Finisterre ou nous attendons le vent de nord (sans doute
Lundi). J'en profite pour bricoler et réparer la casse. Le pilote
faisait des siennes; je l'ai entièrement démonté, nettoyé, rebranché et
remonté. Ça semble fonctionner.Il faut encore que je grimpe au mât pour
replacer l'antenne VHF qui pendouille, (neuve installée par l'ancien
propriétaire).
Sinon, le moral est bon. Je pense que Jean Noël a un peu hâte d'arriver à Fatima, fin de son périple. Il ne se plaint pas, mais souffre de l'humeur du capitaine et surtout, des conditions maritimes qui ne sont pas son truc. Il gagne son ciel!
jeudi 21 septembre 2017
La Vierge de Rocamadour arrive à Compostelle. Régis et Edgar commencent leur pèlerinage.
Merci à l'accueil' francophone pour leur bienveillance fraternelle. Après un déplacement en bus de 120 kms pour rejoindre Compostelle de Cedeira où nous avons laissé le Fetia No Te Moana, nous sommes accueillis par Claude, Jean, Alain et le Père Bertrand. Un repas convivial nous réconforte après.ces.quelques jours de chahut maritime et de repas.sommaires. Le lendemain nous assistons à la messe dans.la.chapelle française dont l'évangile du jour de la conversion de Matthieu n'est pas sans nous rappeler celle de Zachee....Ensuite visite de l'accueil.francophone de Compostelle.au cours de.laquelle.nous.découvrons cette.mission merveilleuse d'écoute et de partage avec.les.pèlerins en arrivée à Compostelle. Retour sur le bateau en attente d'une nouvelle opportunité météo pour franchir le Cap Finistère en direction du Portugal. Jean Noël
Merci à l'accueil' francophone pour leur bienveillance fraternelle. Après un déplacement en bus de 120 kms pour rejoindre Compostelle de Cedeira où nous avons laissé le Fetia No Te Moana, nous sommes accueillis par Claude, Jean, Alain et le Père Bertrand. Un repas convivial nous réconforte après.ces.quelques jours de chahut maritime et de repas.sommaires. Le lendemain nous assistons à la messe dans.la.chapelle française dont l'évangile du jour de la conversion de Matthieu n'est pas sans nous rappeler celle de Zachee....Ensuite visite de l'accueil.francophone de Compostelle.au cours de.laquelle.nous.découvrons cette.mission merveilleuse d'écoute et de partage avec.les.pèlerins en arrivée à Compostelle. Retour sur le bateau en attente d'une nouvelle opportunité météo pour franchir le Cap Finistère en direction du Portugal. Jean Noël
lundi 18 septembre 2017
jeudi 14 septembre 2017
lundi 11 septembre 2017
Départ autour du monde et météo
Chers amis, le départ prévu à partir du 8 septembre étant soumis aux aléas climatiques, le Fetia no te Moana est actuellement en attente d'une fenêtre météo favorable. Les conditions dans le golfe de Gascogne sont assez violentes cette semaine, 35 à 40 nd en ouest. Cela semble s'améliorer à partir de jeudi 14 dans l'après-midi, avec une rotation nord, un bon 20 nd nord établi vendredi et une baisse substantielle samedi et dimanche.
Le voilier est prêt, l'équipage aussi. Comme un dégolfage n'est pas une mince affaire, nous attendons à Brest, comme d'autres voiliers actuellement sur les starting blocks.
régis
Le voilier est prêt, l'équipage aussi. Comme un dégolfage n'est pas une mince affaire, nous attendons à Brest, comme d'autres voiliers actuellement sur les starting blocks.
régis
dimanche 10 septembre 2017
mardi 18 juillet 2017
De Saint Jacques à Saint Jacques par le tour du monde
Un tour du monde de Saint Jacques à Saint Jacques.
Le 8 septembre, si la météo le permet, Régis de la Turmelière et son fils Edgar s’élanceront sur les océans pour une circumnavigation. Ce voyage en voilier autour du monde n’est pas une première pour cette famille de marins. Mais ce nouveau départ ne ressemblera pas aux précédents. Régis, marin professionnel et écrivain, est un jaquet confirmé. Il a marché sur les chemins de saint Jacques à plusieurs reprises, du Puy, de Vezelay, par le camino Frances, par le camino del norte, par voie maritime, au printemps, en été, et même au cœur de l’hiver. Il est extrêmement attaché et attentif à la grâce particulière de ce pèlerinage. Il se considère comme un pèlerin perpétuel et aborde la vie sous toutes ses facettes dans cet état d’esprit. Rien de surprenant donc à son désir d’aller plus loin, de prolonger le pèlerinage et lui donnant une forme plus extrême. A bord du Fetia no te Moana (Sella Maris en Tahitien), il s’élancera donc de Compostelle pour un pèlerinage un peu plus long que les autres : de Saint Jacques à Saint Jacques par le tour du monde. Il embarque une passagère VIP, Notre Dame de Rocamadour, patronne des pèlerins et des marins. Sous la voile protectrice de la Vierge, le voilier ira mouiller aux périphéries, à la rencontre des croyants, des chercheurs de Dieu, pauvres ou riches. Armés d’un stylo et d’une caméra, Régis et Edgar rendront compte de leur périple dans le blog « je viens prier chez vous ».Lire la suite sur webcompostella
samedi 8 juillet 2017
Le point financier à deux mois du départ
Chers amis,
Comme prévu un petit point des
finances à deux mois du départ. Nous avons grâce à nos 20 généreux donateurs
reçu la somme de 3730 € et de 2500 € équivalent
en dons de matériels audio-visuels et pour le bateau à ce jour 8 juillet 2017.
Merci à vous toutes et tous d'accompagner cette incroyable intuition !
Nous avons établi trois budgets
:
- De mise à niveau du bateau car il manque des matériels indispensables liés à la sécurité des navigants ; radeau de survie, balise détresse, pilote automatique, détecteur radar, batterie, panneau solaire d'un montant de 4315 € et un autre de materiels qui ne seraient pas un superflu mais dont le Capitaine pourrait se passer : dessalinisateur et Iridium pour un total de 3100 €
- D'équipement audio-visuel/informatique pour le compte rendu de l'aventure : caméras, appareil photo, prise de son, ordinateur, disques de stockage, cartes pour un montant de 4446 €.
- De soutiens réguliers pendant les trois ans de pèlerinage ; entretien du bateau, remplacement du matériel, vie à bord (nourriture, autres produits), achat objets religieux, envois et autres traducteurs etc... pour un montant annuel de 7225 €, Régis abondant la caisse de 2400 €, il reste donc à trouver 4825 € par an soit environ 400 € par mois. C'est à dire que si il y a au moins 20 personnes à 20 € ou 40 personnes à 10 €/mois, le Maris Stella pourra avancer...loin !
Les dons en nature pour du
matériel marin ou audio-visuels entrant dans la liste que je tiens à la
disposition des internautes qui le souhaitent sont les bienvenus ! Donc pour
être synthétique il manque à ce jour environ 4000 €
pour compléter les équipements + 3100 € en extenssion pour le matériel
supplémentaire.
L'équipement prioritaire étant
celui qui concerne le bateau puisqu'il touche à la sécurité, nous avons un peu
de matériel vidéo/photo qui pourrait suffire à un compte rendu de l'expérience
et nous recherchons quelques donateurs réguliers pour soutenir le projet
pendant les trois ans.
L'équipe cherche toujours à s'étoffer au niveau de la communication réseaux,
de l'équipe de montage. Nous nous en remettons à la Providence, à
l'écoute du projet de Notre Dame, nous adapterons le projet en fonction
des possibilités.
Merci d'avance pour vos prières,
votre soutien et votre aide,
A bientôt,
Jean Noël
jeudi 15 juin 2017
Le dépliant de l'association est disponible !
Vous pouvez l'imprimer, le diffuser ou nous le commander pour vos paroisses, cercles d'amis, communautés. Nous nous ferons un plaisir de vous le faire parvenir rapidement.
Télécharger ? cliquez sur le lien ci-dessous :
https://drive.google.com/file/d/0B-VOkz5We-BrWHl4YmxQU2ZrNk0/view?usp=sharing
samedi 27 mai 2017
La Vierge de Rocamadour prend place à bord
Nous ne partons pas en croisière de luxe! Moi qui ne suis pas particulièrement mystique, je peux affirmer à la façon dont tout ceci arrive, que c'est un voyage sur ordre direct de la Sainte Vierge. J'ai été bombardé capitaine du bateau, arraché à ma famille et à ma retraite auvergnate pour partir trois ans. Ce qui m'a valu d'être "choisi" pour cela est le fait que je suis pèlerin de st Jacques multi-récidiviste, tour du mondiste à la voile et marin professionnel. Mais si vous me le demandiez il y a 4 mois, je vous aurais dit que pour moi, la mer, c'était du passé ! L'idée de cette grande boucle mariale est née dans un ermitage, de ma rencontre avec Jean Noël René, le président de l'association. Je lui ai juste dit en plaisantant: "Moi, je ne suis pas un très bon chrétien; tout ce que je sais faire, c'est partir à l'aventure. Ce qu'il me faudrait, c'est être capitaine d'un bateau qui navigue pour la gloire mariale. Mais personne ne voudra offrir un voilier à la Sainte Vierge." A quoi il m'a répondu: "Je suis ton homme. Quel type de navire conviendrait-il?" Notre intuition de départ a tout de suite été d'embarquer ND de Rocamadour, patronne des pèlerins et des marins, d'autant que Jean Noël vit tout près du sanctuaire et tient un gite paroissial pour les pèlerins.
Une petite anecdote pour vous montrer à quel point Marie elle-même désire que ce voyage se fasse : alors que nous lui demandions son avis, l'évêque de Cahors dans une lettre qu'il nous a adressé nous a encouragé à partir plutôt en simples pèlerins. Quelle réponse inspirée et géniale !
Vous connaissez mon passé et mon histoire est très liée à Saint Jacques de Compostelle. La boucle partira donc de Compostelle pour rejoindre Compostelle dans trois ans ! Et en tant que pèlerins, nous recevrons la bénédiction des pèlerins par le recteur de Rocamadour le Père Cambon.
Par la suite, coup de théâtre ! Nous recevons un carton d'invitation de l'abbé Lautram (une de ses connaissances lui envoie le lien de notre première vidéo ! ), curé des Sables d'Olonne et aumônier du Vendée Globe. Le 13 mai, devant des skippers, officiels et près de 1000 personnes, il nous a remis officiellement la vierge de Rocamadour protectrice de la course, afin qu'entre deux Vendée Globe, elle sillonne le monde à la rencontre des naufragés. Et cette anecdote n'est pas la seule à éclairer le début de l'aventure. Lisez notre petit compte rendu sur le blog, l'incendie du chantier, la grue en panne...
Quelle tournure va prendre ce voyage déjà bien extraordinaire ? Laissons-nous surprendre. Peut-être irons nous autour du monde en flottille, peut-être que plusieurs d'entre vous viendront à bord à Cuba, aux Marquises, ailleurs, pour témoigner.
Bref, pardon d'en revenir au trivial, mais le bateau a beau être très beau en en parfait état, il nous manque du gros matériel obligatoire pour partir : un radeau de survie classe 2, une balise de détresse, un pilote automatique, un panneau solaire. Pour ce qui est de la caisse de bord, elle est aussi très maigre, même si on est capable de se débrouiller avec très peu dans l'esprit du pèlerinage... Votre adhésion n'est donc pas uniquement que de mots ! Dans un monde où des hommes politiques se font offrir des costumes à 6000€, montrons que les catholiques sont capables eux-aussi de déplacer des montagnes pour leur mère.
L'association compte déjà quelques équipiers, qui viendront à bord cet été pour un temps de navigation/prière avant le grand départ fixé le 8 septembre, fête de la nativité de la Vierge. Si vous avez peu de moyens financiers, (même 5€, nous prenons !) mais que vous disposez de temps, diffusez l'information, les liens de la chaîne et du blog. Si vous connaissez des chefs d'entreprises catholiques, parlez-leur de l'aventure. Nous cherchons un sponsor. Si vous avez vos entrées sur KTO, si vous avez un talent de monteur, de créateur de site web...
Et bien chers amis, pour soutenir notre pèlerinage, c'est tout simple. Simple comme un clic avec la cagnotte Helloasso : https://www.helloasso.com/associations/les-voiles-de-l-immaculee
Vous trouverez également le bulletin d'adhésion aux voiles de l'Immaculée sur le blog. Je peux enfin vous donner le rib de l'association en MP.
A la grâce de Marie!
dimanche 21 mai 2017
Notre Dame de Rocamadour à bord du voilier
Notre Dame de Rocamadour sur le Fetia no te Moana à Brest
Marie protectrice des marins et des pèlerins
Le voilier est à Brest, après une traversée de la manche éclair. Marie à pris place à bord depuis les Sables d'Olonne, où elle veillait sur le Vendée Globe.lundi 8 mai 2017
Des nouvelles du voilier de Marie
Voici les nouvelles de notre pèlerinage Marial, de Compostelle à Compostelle par le tour du monde.
L'aventure prend forme. Souvent de façon inattendue, comme en témoigne l'incendie qui a ravagé le chantier anglais où le Fetia no te Moana (Stella Maris) était à sec, ne laissant qu'un tas de cendre de trois voiliers et d'un mobile home autour de notre catamaran, qui lui, resplendit dans sa peinture neuve. Et la veille de la mise à l'eau, la panne presque définitive de la grue, qui force mon équipage et moi même à rentrer en France par le ferry!
Je vous rassure, le bateau est désormais à l'eau, amarré à un ponton, prêt à lever l'ancre. Mais cette histoire de grue, tout de même, c'est un peu fort! Figurez-vous que l'engin n'a pas défailli en 50 ans de bons et loyaux services. La veille de mon arrivée à Plymouth avec Edgar, Gaétan et Matthieu, la pompe à injection explose. La grue est posée sur ses vérins derrière le bateau, immobile pour un temps. Que comprendre, sinon que quelqu'un veille à empêcher le bateau de Marie d'accomplir sa mission, et que Marie, elle, veille au grain?
Jean Noël et moi sommes invités le 13 mai aux Sables d'Olonnes pour une cérémonie maritime très spéciale: la remise des prix du Vendée Globe, un temps de navigation et une messe comportant la remise officielle à notre équipage, de la Vierge de Rocamadour, qui a veillé au bon déroulement de la course depuis l'église des Sables.
A la suite de cette cérémonie, qui baptisera en conditions réelles la nouvelle veste de mer de Jean-Noël, lui et moi embarquons de nouveau à Roscoff pour Plymouth. Notre président a pris son courage à deux mains et se lance dans la navigation à voile! Il ramène le bateau à Brest avec le grade de second. Dois-je vous révéler quelles ruses et trésors de diplomatie il a fallu que la providence emploie pour décider ce terrien à embarquer sur son propre navire?
Il reste une place pour ce convoyage, si cela intéresse quelqu'un.
En Marie,
régis
L'aventure prend forme. Souvent de façon inattendue, comme en témoigne l'incendie qui a ravagé le chantier anglais où le Fetia no te Moana (Stella Maris) était à sec, ne laissant qu'un tas de cendre de trois voiliers et d'un mobile home autour de notre catamaran, qui lui, resplendit dans sa peinture neuve. Et la veille de la mise à l'eau, la panne presque définitive de la grue, qui force mon équipage et moi même à rentrer en France par le ferry!
Je vous rassure, le bateau est désormais à l'eau, amarré à un ponton, prêt à lever l'ancre. Mais cette histoire de grue, tout de même, c'est un peu fort! Figurez-vous que l'engin n'a pas défailli en 50 ans de bons et loyaux services. La veille de mon arrivée à Plymouth avec Edgar, Gaétan et Matthieu, la pompe à injection explose. La grue est posée sur ses vérins derrière le bateau, immobile pour un temps. Que comprendre, sinon que quelqu'un veille à empêcher le bateau de Marie d'accomplir sa mission, et que Marie, elle, veille au grain?
Jean Noël et moi sommes invités le 13 mai aux Sables d'Olonnes pour une cérémonie maritime très spéciale: la remise des prix du Vendée Globe, un temps de navigation et une messe comportant la remise officielle à notre équipage, de la Vierge de Rocamadour, qui a veillé au bon déroulement de la course depuis l'église des Sables.
A la suite de cette cérémonie, qui baptisera en conditions réelles la nouvelle veste de mer de Jean-Noël, lui et moi embarquons de nouveau à Roscoff pour Plymouth. Notre président a pris son courage à deux mains et se lance dans la navigation à voile! Il ramène le bateau à Brest avec le grade de second. Dois-je vous révéler quelles ruses et trésors de diplomatie il a fallu que la providence emploie pour décider ce terrien à embarquer sur son propre navire?
Il reste une place pour ce convoyage, si cela intéresse quelqu'un.
En Marie,
régis
lundi 27 mars 2017
vendredi 24 mars 2017
Les besoins de l'association
Je suis honoré de me retrouver au
cœur d’un tel projet, objet d’une attention particulière de la Sainte
Vierge, qui me prend tel que je suis, (certainement le moins catho
d’entre mes lecteurs et alentour, capitaine balourd et rebelle!), pour
conduire sa barque autour du monde. Et honoré aussi de constater que
notre folie suscite un peu d’intérêt! Car oui, c’est un projet fou,
germé dans la tête d’inconscients qui se sont persuadés qu’un voilier
pouvait voguer grâce à la providence.
En quelques mots, il s’agit d’un
pèlerinage autour du monde. Une vierge pèlerine à bord, à la rencontre
des croyants, chrétiens mais pas que, Marie étant le passeport absolu de
ce voyage. L’idée est de tourner une série de reportages à la manière
de « j’irai dormir chez vous », d’Antoine de Maximy (voir sur youtube),
en y ajoutant les dimensions spirituelles et maritimes, sous l’intitulé
« je viens prier chez vous ». Nous nous sommes engagés à visiter ces lieux où des bénévoles œuvrent au service des plus pauvres, caméra au poing. Nous voulons montrer cette belle humanité tournée vers
son créateur. Nous voulons montrer simplement, par quelques images, que
par Marie, Dieu conduit les hommes vers un destin unique, une promesse
de béatitude. Si nous pouvons filmer un peu d’Espérance, de Foi et de
Charité, alors le voyage sera une réussite. Nous souhaitons pouvoir
accueillir des passagers membres de l’association, qui viendront
naviguer et témoigner avec nous le temps d’une escale. Nous
distribuerons des médailles mariales, des chapelets, des images pieuses
aux bateaux de rencontre.
Parlons de nos besoins et de ce que pourrait nous apporter la providence (pardon d’aborder un sujet si trivial). Le voilier est intégralement financé par un unique et généreux donateur, ce qui représente la plus grosse part du budget. Mais pour l’heure, même s’il est en parfait état et apte à prendre la mer, il n’ira pas loin. Il lui manque un peu de matériel pour devenir vraiment hauturier. Pour l’essentiel: une batterie de démarrage; un panneau solaire; un radeau de survie; un moteur d’annexe; (et même une nouvelle annexe, mais ce serait du luxe); un compas de relèvement; et comble du luxe, un téléphone satellitaire Iridium pour la sécurité et la facilité… Nous devons encore financer le matériel audio visuel, caméras go pro x 4, ordinateur embarqué. Et puis la première grosse intendance et la première année de fonctionnement dans l’Atlantique, part non négligeable. On peut chiffrer ces premières dépenses aux alentours de 10000€, à condition d’éviter les marinas et les ports, de ne pas avoir à rentrer urgemment en France, de limiter les dépenses pour le voilier. Pour cela, évidemment, l’idéal serait de trouver un sponsor, une entreprise dont le voilier porterait le logo en plus de celui de l’Immaculée. Je ne pense pas que Marie s’en offusquerait! Mais nous comptons surtout réunir un bon nombre d’adhérents dans l’association « les voiles de l’Immaculée ». Nous avons porté l’adhésion minimum à 30 euros. Il va sans dire que nos membres bienfaiteurs peuvent élever leur cotisation dans la limite de leurs capacités financières! Un radeau de survie cl2 6 places par exemple coûte 1250 euros et c’est non seulement indispensable, mais obligatoire mais pas question dans ce cas d’accueillir des équipiers! Depuis que le rôle de skipper m’est échu, je paye de ma poche moultes aller-retour en Angleterre, (car le voilier est encore à Plymouth), ce dont je n’ai absolument pas les moyens avec mes maigres droits d’auteur (je suis un pauvre écrivain), d’autant que ce n’était pas du tout prévu dans le budget de la famille. A pâques, nous ramenons le voilier à Brest et je me demande encore comment je vais financer cette première « petite » navigation, sachant qu’il va falloir mettre le bateau à l’eau (il est au sec pour le moment), investir dans quelques cartes de la Manche et du Four, dans la fameuse batterie de démarrage, dans un chargeur 12v/18v pour mon PC, dans un plein de gasoil et une première intendance, dans deux gilets auto-gonflants, dans deux billets Roscoff/Plymouth… On approche déjà les 500€ pour cette seule petite nav de 36 heures, et nous n’aurons pas encore le radeau de survie obligatoire. Voilà, désolé de cet étalage de besoins. Nous aimerions entamer le voyage en septembre 2017. Il faut donc rameuter un maximum d’équipiers à 30€, beaucoup à 50€, et quelques uns sans limite! Nous ressentons vraiment Marie derrière cette aventure. Elle veut boucler cette boucle. Jusque-là, je suis fasciné par l’enchaînement providentiel des événements. Moi, je n’y vais, je ne quitte le confort de ma maison auvergnate, mon épouse qui restera à terre, et la proximité du p Patrick que parce j’ai l’absolue certitude que ce projet vient d’Elle. Je suis aussi absolument convaincu qu’Elle aplanira toutes les difficultés, financières et autres, et que son voilier hissera les voiles en septembre. Mais humainement, je vous avoue me sentir un peu dépassé !
Vous pouvez nous aider directement en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.donnerenligne.fr/les-voiles-de-l-immaculee/faire-un-don
Vous pouvez également adhérer à l’association, en faisant parvenir votre cotisation à l’ordre des "voiles de l’Immaculée", à Jean Noël, notre président à son adresse: Jean Noël René, les Aspes, 46500 Gramat.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que les voiles de l’Immaculée compte déjà une donatrice bienfaitrice. Merci à elle. Bien à vous et à la grâce de l’Immaculée, Régis
Parlons de nos besoins et de ce que pourrait nous apporter la providence (pardon d’aborder un sujet si trivial). Le voilier est intégralement financé par un unique et généreux donateur, ce qui représente la plus grosse part du budget. Mais pour l’heure, même s’il est en parfait état et apte à prendre la mer, il n’ira pas loin. Il lui manque un peu de matériel pour devenir vraiment hauturier. Pour l’essentiel: une batterie de démarrage; un panneau solaire; un radeau de survie; un moteur d’annexe; (et même une nouvelle annexe, mais ce serait du luxe); un compas de relèvement; et comble du luxe, un téléphone satellitaire Iridium pour la sécurité et la facilité… Nous devons encore financer le matériel audio visuel, caméras go pro x 4, ordinateur embarqué. Et puis la première grosse intendance et la première année de fonctionnement dans l’Atlantique, part non négligeable. On peut chiffrer ces premières dépenses aux alentours de 10000€, à condition d’éviter les marinas et les ports, de ne pas avoir à rentrer urgemment en France, de limiter les dépenses pour le voilier. Pour cela, évidemment, l’idéal serait de trouver un sponsor, une entreprise dont le voilier porterait le logo en plus de celui de l’Immaculée. Je ne pense pas que Marie s’en offusquerait! Mais nous comptons surtout réunir un bon nombre d’adhérents dans l’association « les voiles de l’Immaculée ». Nous avons porté l’adhésion minimum à 30 euros. Il va sans dire que nos membres bienfaiteurs peuvent élever leur cotisation dans la limite de leurs capacités financières! Un radeau de survie cl2 6 places par exemple coûte 1250 euros et c’est non seulement indispensable, mais obligatoire mais pas question dans ce cas d’accueillir des équipiers! Depuis que le rôle de skipper m’est échu, je paye de ma poche moultes aller-retour en Angleterre, (car le voilier est encore à Plymouth), ce dont je n’ai absolument pas les moyens avec mes maigres droits d’auteur (je suis un pauvre écrivain), d’autant que ce n’était pas du tout prévu dans le budget de la famille. A pâques, nous ramenons le voilier à Brest et je me demande encore comment je vais financer cette première « petite » navigation, sachant qu’il va falloir mettre le bateau à l’eau (il est au sec pour le moment), investir dans quelques cartes de la Manche et du Four, dans la fameuse batterie de démarrage, dans un chargeur 12v/18v pour mon PC, dans un plein de gasoil et une première intendance, dans deux gilets auto-gonflants, dans deux billets Roscoff/Plymouth… On approche déjà les 500€ pour cette seule petite nav de 36 heures, et nous n’aurons pas encore le radeau de survie obligatoire. Voilà, désolé de cet étalage de besoins. Nous aimerions entamer le voyage en septembre 2017. Il faut donc rameuter un maximum d’équipiers à 30€, beaucoup à 50€, et quelques uns sans limite! Nous ressentons vraiment Marie derrière cette aventure. Elle veut boucler cette boucle. Jusque-là, je suis fasciné par l’enchaînement providentiel des événements. Moi, je n’y vais, je ne quitte le confort de ma maison auvergnate, mon épouse qui restera à terre, et la proximité du p Patrick que parce j’ai l’absolue certitude que ce projet vient d’Elle. Je suis aussi absolument convaincu qu’Elle aplanira toutes les difficultés, financières et autres, et que son voilier hissera les voiles en septembre. Mais humainement, je vous avoue me sentir un peu dépassé !
Vous pouvez nous aider directement en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.donnerenligne.fr/les-voiles-de-l-immaculee/faire-un-don
Vous pouvez également adhérer à l’association, en faisant parvenir votre cotisation à l’ordre des "voiles de l’Immaculée", à Jean Noël, notre président à son adresse: Jean Noël René, les Aspes, 46500 Gramat.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que les voiles de l’Immaculée compte déjà une donatrice bienfaitrice. Merci à elle. Bien à vous et à la grâce de l’Immaculée, Régis
jeudi 2 mars 2017
Je viens prier chez vous, le tour du monde Marial
Une grande boucle Mariale qui vient comme une nécessité dans ce monde qui a soif de Dieu.
Notre
Dame de Rocamadour en figure en proue.
Le projet reprend le concept des reportages
documentaires d’Antoine de Maximy, « j’irai dormir chez vous », en y
ajoutant les dimensions maritimes et chrétiennes. Sous l'intitulé « je viens prier chez vous »,
un voilier parcourt la planète à la rencontre des chrétiens du monde. Ce sera donc une série de reportages
chrétiens, aventureux et inédits.
Le projet, simple et radical, consiste à accomplir
un tour du monde à la rencontre des paroisses, en Afrique, en Amérique, dans
les îles les plus reculées des Australes, en Indonésie.
A chaque rencontre, une prière commune, un
reportage, des images, des articles, la distribution d’un lot de médailles
mariales, de chapelets. Le transport de passagers, les donateurs étant privilégiés
à bord, de prêtres. Évangélisation du milieu marin. Fret humanitaire. Messe à
bord du voilier.
Savez-vous qu'en Afrique de
l'ouest, musulmans et chrétiens vivent dans un grand respect mutuel. Il n'est
pas rare qu'un musulman croisant un religieux catholique en habit, vienne
embrasser son scapulaire.
Comment vivent les chrétiens
aux Marquises ? Cela ne vous intéresse-t-il pas de le savoir ? Au
cours de mes précédents périples maritimes, j'ai pu découvrir la vie de prière
de villages reculés, comme à Tauata, où les activités de la vie courante
s’arrêtent à 16h, que les villageois jouent au volley sur le terrain communal
ou discutent sur un parvis. Parce qu’à 16h30, la cloche de l’église sonne et
appelle chacun à s’y rendre pour la prière du soir ! Et croyez-moi,
l’église est pleine, tous les jours que Dieu fait. Cela vous épate ? Il y
a de quoi.
Je pars donc à la rencontre
de ces gens qui prient, qui souvent, nous dépassent de loin dans l’attente du
Sauveur; et je vous en témoigne par la lorgnette d'une caméra ; mais aussi
par la tenue d'un blog et l'écriture d'un livre.
régis
Le voilier Maris Stella
L’instrument de ce voyage sera un catamaran Wharram,
un Naraï, voilier non ostentatoire, apte au large et à se faufiler dans toutes
les baies où d’autres navires à quille ne rentreraient pas, à l’esthétique pure
et tribale adaptée à ces îles.
Le Wharram, avec sa forme de pirogue double, peut
aller à la rencontre des populations plus pauvres.
James
Wharram est un concepteur de voiliers inspirés des pirogues polynésiennes,
facilement constructibles en amateur à moindre frais. Ses catamarans se
reconnaissent à coup sûr par leurs lignes classiques et épurées, leurs aspect
radical, la proximité qu'ils permettent avec les éléments, la justesse de ton
lorsqu'ils viennent mouiller dans des baies ignorées des circuits touristiques,
où ne se trouvent que des embarcations traditionnelles locales.
Le regard de certaines
populations peut être heurté par l'arrivée d'un yacht face à leur dénuement. Un
Wharram efface immédiatement la distance qui peut opposer les peuples. Le choix
d'un catamaran Wharram s'impose pour ce périple marial.
Notre Dame de Rocamadour, la Vierge des marins
La tradition veut que Zachée
(St Luc 19,1-10) soit venu se retirer à Rocamadour dans
une grotte. Dans sa solitude il a sculpté une statue de la vierge. Il se dit
aussi que le Saint homme aurait ramené avec lui, d'Orient, une statue de
couleur noire sculptée par St Luc l'évangéliste lui-même.
Il est attesté que dès le
douzième siècle les pèlerins venaient à Rocamadour pour honorer la
vierge noire. La bulle du pape Pascal II mentionne déjà en 1105 le culte à
"La Bienheureuse Vierge Noire de Rocamadour".
Il s'agit d'une vierge en
majesté d'environ 70 cm de haut. De couleur sombre elle aurait eu les mains et
le visage recouverts de plaques d'argent. Le bois serait du chêne ou du Noyer.
La statue apparaît en même temps que l'époque de la découverte du corps de
Saint Amadour.
Le succès de Rocamadour vient
surtout des miracles attribués non à Saint Amadour mais à la Vierge Noire.
Depuis des siècles des millions de pèlerins vinrent tout au long de l’année.
En 1172, les bénédictins qui régentent la vie du sanctuaire rédigent le
premier livre des miracles et y authentifient 126 guérisons attribuées à la
Vierge.
Alors que Rocamadour se
trouve en plein milieu des terres, la cité a établi un lien très fort avec la
mer, ce qui en fait un "sanctuaire maritime".
Les villes de Camaret-sur-Mer
et Rocamadour sont jumelées. Les liens tissés entre Rocamadour et
Camaret remonteraient en 1183, quand le curé de Camaret, venu en
pèlerinage à Rocamadour, décide de créer à son retour en Bretagne une
chapelle appelée elle-aussi "Notre-Dame de Rocamadour"
pour servir d´étape aux pèlerins nordiques qui allaient prier la vierge
noire de Rocamadour et qui débarquaient à Camaret.
On vénère à Rocamadour depuis
des siécles la statue mariale qui protège des naufrages en mer. Plusieurs
maquettes de navires, Ex-Voto Marins, sont visibles dans la chapelle de Rocamadour.
De nombreux marins attestèrent avoir prié Notre Dame de Rocamadour
au plus fort de la tempête et avoir eu la vie sauve. La cloche nichée sous la
voûte de la chapelle de Notre Dame de Rocamadour, dont le carillon n’est
actionné par aucun mécanisme, ne s’ébranle que pour signaler qu’à des
milliers de lieues d’ici, un naufragé trouve le salut.
Il existe une association Rocamadour Yacth
Club dont l' objet est la promotion et rayonnement international de Rocamadour,
sanctuaire maritime ainsi que la constitution d’un fonds documentaire
témoignant de l’histoire maritime liée au sanctuaire ; création d’évènements
fraternels, solidaires et œcuméniques à caractère maritime.
Notre Dame de Rocamadour embarque sur le voilier Maris Stella au titre de Vierge des pèlerins, de Vierge pélerine et de Vierge des marins.
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